Ayant pour plus grand et beau symbole « la Reconnaissance » thankful, Thanksgiving représente ici la fête la plus importante de l’année – devant Noël. Après tout, ce dîner joyeux aux belles couleurs blondes et orangées n’est pas du tout une fête religieuse.

Sommes-nous donc autorisés à célébrer ce repas familial américain annuel ?

Une fête nationale symbole d’entraide

Depuis 1621, en ce quatrième jeudi de Novembre, les américains célèbrent un événement historique impérissable : l’aide que les Indigènes apportèrent aux anglais lors de leur arrivée aux Etats-Unis. Ce jour-l? , aux Etats-Unis, aucun commerce n’est ouvert. Place aux réunions familiales autour d’un bon repas. Au menu : Dinde rôtie, purée de patates douces, pain de maïs et tarte à la citrouille.

Thanksgiving dans les foyers juifs

De plus en plus en vogue, cette célébration s’est peu à peu, installée dans les foyers juifs, peu importe leurs différences et leurs origines. Chaque année, en Novembre, de nombreux juifs francophones finissent, eux aussi, par cuisiner la dinde rôtie.

Est-ce obligé ? « Absolument pas, cela dépend de chacun et de ce qu’il ressent », répond Rav Reuven Baubot.

Un peu d’histoire

En 1620, un bateau nommé le « Mayflower » quitte l’Angleterre pour l’Amérique du Nord avec à son bord une centaine de pères pèlerins (Pilgrim Fathers) fuyant leur pays à cause de persécutions religieuses.

Thanks = Merci
Giving = Donner
Merci pour ce que j’ai reçu




Une centaine de pèlerins débarquent dans la Baie de Plymouth au Massachusetts. Leur premier hiver en Amérique est très froid ; les pèlerins ont peu de nourriture et de vêtements chauds et la moitié d’entre eux tombent malade et meurent. Ils sont aidés par les Indiens qui leur donnent de la nourriture : pommes de terre, maïs et viande, qu’ils ne connaissent pas, et leur apprennent à cultiver la terre dans ce nouveau pays.



L’année suivante pour les remercier les pèlerins invitent les Indiens à partager leur repas traditionnel de fin de récolte. « Thanksgiving » devient le jour de remerciement.

« Si l’on part du principe que l’on remercie Hakadoche Barouhou de tous les biens qu’il nous accorde, il est tout a fait permis de nous réjouir autour d’une table de Thanksgiving. Comme le 4 Juillet, nous avons le droit de fêter un événement national, s’il est célébré dans le but de la paix du pays où l’on vit. Certains le ressentent ainsi, d’autres non, libre à vous de mettre la table ! »

Alors Bonne Dinde et Merci l’Amérique ! .

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