Fête de la naissance, de la Emouna, de la liberté, elle se prononce « Pessar » (« passover » en anglais qui veut dire littéralement « passer au dessus »). Mode d’emploi : mettre de côté son ego, faire le vide, devenir comme une matza, plate comme une galette, se vider de son orgueil, réapprendre, accepter d’écouter, recevoir et être libre. Chaque année, ici, à Los Angeles, nous lisons ensemble la Haggadah, ressentant la douleur de l’esclavage, goûtant des nourritures symboliques pour finalement éprouver la joie de la libération de notre peuple.

La fin de l’hiver Malgré une timide séparation entre les saisons en Californie, l’air commence réellement à se radoucir à l’époque de Pessah. Les maisons nettoyées se purifient, ça sent bon le renouveau. Les petits jardins fleurissent devant chaque habitation, les fenêtres restent ouvertes, les meubles respirent. Sur les « Farmers market » (marchés locaux), les tournesols, marguerites, hortensias, orchidées et fleurs de lys ravissent les passants. Les parfums des fruits murs gorgés de soleil embaument les allées. Il est courant que certains producteurs vous font goûter leurs fruits rouges et vous vendent leurs produits organiques. « Le soir du Seder, on invitait toute la communauté de Constantine et réunissait toute la famille. On fabriquait des tables en bois basses, et on posait des matelas autour pour s’y asseoir.

On donnait l’afikomène aux enfants qu’ils gardaient dans leur poche durant toute l’année », Enrico Macias, racontant son enfance en Algérie. En quoi cette nuit est-elle différente des autres nuits ? Quand arrive le premier soir du seder, tout est prêt, tout est rangé, et tout se fera dans le bon ordre. Raconter la sortie des juifs d’Egypte, la souffrance comme si nous y étions, en montrant chaque aliment du plateau, décrire comment Moïse et Pharaon s’affrontèrent, énoncer les dix plaies en versant le vin et l’eau dans un saladier, puis jeter tout le contenu afin de symboliser la disparition de toutes les plaies, et en particulier les dix plaies : le sang, les grenouilles, la vermine, les bêtes sauvages, la peste, les ulcères, la grêle, les sauterelles, les ténèbres et la mort des premiers nés.

« Le soir du Seder, on invitait toute la communauté de Constantine et réunissait toute la famille. On fabriquait des tables en bois basses, et on posait des matelas autour pour s’y asseoir. On donnait l’afikomène aux enfants qu’ils gardaient dans leur poche durant toute l’année », Enrico Macias, racontant son enfance en Algérie.




Pour se souvenir de leur traversée du désert, nous allons, pendant les huit jours de pessah’, ne pas manger de pâte levée, et nous consommerons de la matza.

Pour les séfarades, des galettes à l’eau et au vin (galette ronde de notre enfance) et pour les achkénazes, le pain azyme (galette très fine à l’eau). Idée de menu d’un soir de Pessah’ (inspiré d’Alger): Anisette, saucissons, olives vertes cassées Tchouchouka, artichauts barigoule, poivrons rouges marinés, carottes cumin, fèves au cumin, salades fraîches Saucisson, Pâté Méguiné Bouillon de viande et légumes en tout petits morceaux Rôti de veau, boulettes de boeuf, épaule d’agneau au four Petits pois, pommes de terre gratinées, haricots verts et champignons sautés Fruits frais, dattes fourrées Sféries, confiture d’orange, Nougat de dattes. Hag Sameah’ .

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Les addictions? : comprendre d’où ça vient

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Sujet d’actualité intemporel qui concerne une population sans limites d’âge, l’addiction se caractérise par l’incapacité répétée de contrôler un comportement ou une consommation de substances mais également la poursuite de ce comportement en dépit de la connaissance et de ses conséquences négatives.
Le terme addictologie est souvent emprunté à des fins ubuesques. Nous savons aujourd’hui, qu’il s’agit d’une maladie neurobiologique reconnue dans nos hôpitaux, dans des services spécialisés, où les patients reçoivent un vrai traitement.
Sarah, psychiatre addictologue à l’hôpital Paul-Brousse AP-HP à Paris, nous parle aujourd’hui de cette perte de contrôle et des dommages que cela engendre.

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Chers Lecteurs, Chères Lectrices,

Je me présente, Ilona Cazorla, nouvelle rédactrice en chef du magazine Fréquence J.

Installée depuis trois ans aux États-Unis et anciennement diplômée de Sciences Politiques, passionnée d'art, de cinéma et de littérature, je partage mon temps entre mes deux villes d'adoption, Los Angeles et New York.

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