Ils sont frais, plein d’énergie et ont la volonté d’entreprendre. Les études, les petits jobs, les sorties le soir, nombreux sont ceux qui ne sont pas convaincus d’avoir le choix, malgré une jeunesse tout de même très enthousiaste et épanouie. FREQUENCE JUIVE s’intéresse aux endroits qu’ils fréquentent, leurs soirées, leurs activités, leurs rêves et leur mode de vie.

DES ENFANTS PUIS DES ADULTES La majorité religieuse à 13 ans, puis officielle à 21 ans (aux USA), l’écart est grand! Après la Bar/ Bat Mitsva, nos jeunes « ado » ont soif d’amusement, veulent être complètement autonomes mais ont le temps de grandir. Ils pensent être adultes et prennent de lourdes responsabilités. Mais ce qui est long pour eux, c’est l’étape du milieu, autrement dit, l’apprentissage. Pour sortir, les longues distances sont parfois une barrière mais ayant leur permis de conduire à 16 ans, ils sont libres très jeunes et apprennent par leurs expériences. Mais on ne peut pas leur refuser. Ils sont très motivés par la réussite dans leurs études et rêvent tous d’être dans la meilleure université. Et pour ça, ils doivent travailler. Très vite dans la vie active, ils parviennent à dénicher des petits jobs dans le Baby-sitting ou le service de restauration.

Ils comprennent alors pourquoi ils doivent continuer leurs études. LEURS SORTIES (15 – 25 ans) Entre bars, pubs et maisons, la jeunesse dorée se retrouve dans différents quartiers selon l’âge et le niveau d’études. Les jeunes entre 18 et 22 ans sortent souvent dans le quartier de « Westwood ». Les plus jeunes en middle school ou en High school trouvent plus d’intérêt à flâner à « Century city ». D’autres se réunissent chez des amis. Les filles adorent papoter raconter leurs rêves. Elles planifient leurs escapades « girly » à Las Vegas, New York, en Israël, ou organisent très minutieusement les anniversaires et enterrements de vie de jeune fille/garçon de leurs ami(e)s. L’activité physique occupant une place importante dans le cursus scolaire américain, les « guys », eux, passent leurs « after-school » à se défouler au basket, au volley-ball, à faire du skate-board ou du « Hiking » à Hollywood Sign ou encore Runyon Canyon.

Le soir, certains travaillent pour gagner de l’argent de poche, d’autres se consacrent à leurs études, mais la plupart arrivent à concilier les deux.




Le cadre s’y prête et le climat ensoleillé également. LEURS SOIREES (18 – 22 ans) Le soir, certains travaillent pour gagner de l’argent de poche, d’autres se consacrent à leurs études, mais la plupart arrivent à concilier les deux. Une à deux fois par semaine, ils s’accordent une soirée « funny ». Il faut savoir que toutes les universités de Californie organisent des soirées juives privées telles que les « Frat parties » ou « Fraternity houses parties ». Dans chaque campus universitaire, il y a des fraternités. La fraternité juive la plus connue s’appelle « AEpie, Alpha Epsilon Pie ». Non, ce n’est pas Star Wars ! Une vingtaine de jeunes se regroupe un soir par semaine, chez un d’entre eux (dans une maison), et organise des soirées ensemble.



Les plus téméraires et les plus jeunes (18 ans), dans le rôle des « leaders », organisent carrément des soirées à leurs domiciles. Vous avez sûrement entendu parler des soirées dont les flyers sont postés sur les réseaux sociaux, tagués #BYOE (Bring Your Own Everything). Chacun apporte quelque chose (…) et les jeunes se rencontrent, voire plus si affinités, souvent même, des mariages suivent. Inutile de vous dire que l’éducation compte énormément derrière tout ça. Endroits branchés en soirée + de 21 ans: CLIFTON’S REPUBLIC à Downtown PHOENIX sur la 3rd THE STANDARD ROOFTOP à Downtown - de 21 ans: BURGER BAR à Pico Blvd (fin encart) .

Courrier des lecteurs

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Chers Lecteurs, Chères Lectrices,

Je me présente, Ilona Cazorla, nouvelle rédactrice en chef du magazine Fréquence J.

Installée depuis trois ans aux États-Unis et anciennement diplômée de Sciences Politiques, passionnée d'art, de cinéma et de littérature, je partage mon temps entre mes deux villes d'adoption, Los Angeles et New York.

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Notre mission : Trouver ce que l’on cherche ou chercher ce que l’on doit trouver ?

Inspiration selon un cours du Rav Benchetrit diffusé le 1er Août 2021 : «? Tu trouves ce que tu cherches? », sujet mis en parallèle avec l’expatriation des francophones aux Etats-Unis, qui ne serait, en fait, qu’un simple et agréable raccourci donnant un sens à nos vies.

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LA JOIE : Back to the future

Face à un échec, les réactions les plus courantes restent le déni et la colère. L’ échec est douloureux. Il nous renvoie à nos limites, nos faiblesses et nos lacunes. La reconstruction, suite un échec, se fait souvent après une acceptation, une analyse des facteurs de l’échec, un nouveau plan d’attaque, un besoin de renouveau.

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HERBERT PAGANI : PLAIDOYER POUR MA TERRE

Herbert Avraham Haggiag Pagani, dit? Herbert Pagani? est un peintre, sculpteur et auteur-compositeur interprète de chansons italien? des? années 1970, né le? 25? avril? 1944? ? ? Tripoli? en? Libye et mort à 44 ans? ? ? Palm Springs? en? Californie? aux? États-Unis. Il repose à Tel Aviv, en Israël.
Dans plusieurs de ses chansons, il a insisté sur son identité juive (l’étoile d’or) et son soutien à Israël (Plaidoyer pour ma terre), texte qui constitue son «? credo? » philosophique.
Plus de 45 ans après, ce texte est toujours d'actualité

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Les gens de 2020

Voici ce qu’ils nous disent de faire, les gens de 2020 : « Lavez-vous les mains, portez des masques, prenez vos distances, restez chez vous, portez-vous bien ». Jusque l? , rien de trop difficile.

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CELINE BONNAN On était bien…

Quand il faisait bon vivre à Los Angeles, quand les rues portaient leur maquillage,? que les commerces grouillaient de monde,? que? les restaurants respiraient encore les sixties… on? avait de la chance !

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CELINE BONNAN N'AVOIR QU'UNE SEULE IDÉE EN TÊTE, SE BONIFIER

Etant jeune, on se dit souvent que l’on a le temps…le temps de quoi ? De penser à l’avenir, de réfléchir à ses actes, de méditer sur soi-même. Bien sûr qu’on a le temps ! Oh oui l’insouciance... Mais pas trop longtemps.

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CHABBAT DES LUMIERES

Par Bob Oré Abitbol

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