De Madagascar à Los Angeles, le rabbin du centre Rachi de Netanya sensibilise de nombreuses communautés juives francophones. Cela fait un plus d’un an que nous l’écoutons à Los Angeles. Rav Chemouny – 3 minutes de Torah- nous réveille chaque matin avec une vue d’ensemble sur la Paracha de la semaine, qu’il applique à notre vie quotidienne. Grâce à son énergie positive, sa vidéo éclaircit nos idées, jusqu’? conditionner les actions de notre journée. Avec quelques heures de décalage, sur WhatsApp ou sur Youtube, en français avec un léger accent israélien, son message passe à la perfection. Aujourd’hui, c’est avec une grande humilité qu’il nous confie comment il en est arrivé l? .

Fréquence Juive: Parlez-nous de vous, votre formation, votre profil. Rav Chemouny : « J’ai fait mes études à la Yechiva, et vécu entre Tel Aviv, Jérusalem et Netanya. J’ai été pendant deux ans à l’armée dans les secteurs de l’identification et l’enterrement, l’équivalent à Hevrat Kadisha mais dans l’armée. Mon activité professionnelle ? J’ai travaillé pendant 10 ans dans l’immobilier mais je vous avoue m’être très vite rapproché de ma communauté. » F.J. : Quelle est la synagogue dans laquelle on vous voit dans « 3 min de Torah »? Rav Chemouny : « Depuis cinq ans, je suis rabbin de la synagogue francophone CENTRE RACHI NETANYA, présidée par M.

Malai. F.J. : Comment avez-vous eu l’idée de faire un cours de 3 min ? Depuis quand faites-vous ces vidéos ? Rav Chemouny : « Ça fait 3 ans que les vidéos sont diffusées sur internet, avec un concept unique.

Plus qu’un rabbin, un conseiller journalier




Avant la fin de la prière du matin, nous avons le devoir d’énoncer deux halahot. C’est ce moment qui est devenu le « 3 minutes de halaha » diffusées sur internet. Notre génération est une génération rapide, en demande d’idées claires, concrètes et synthétiques.

» F.J. : Quel est votre public ? La communauté de Los Angeles semble être très réactive à vos vidéos. D’autres communautés francophones vous suivent-elles? Rav Chemouny : « Moi même, je suis francophone israélien. Tout ce que je dis sort du cœur, tous ces cours, cela me concerne directement. Des groupes Whatssap se créent un peu partout mais je ne m’occupe pas personnellement de la diffusion de mes cours. Ce que je peux vous dire, c’est que la communauté de Madagascar écoute le « 3 minutes ». .

Recent Reviews

Notre mission : Trouver ce que l’on cherche ou chercher ce que l’on doit trouver ?

9.3

Inspiration selon un cours du Rav Benchetrit diffusé le 1er Août 2021 : «? Tu trouves ce que tu cherches? », sujet mis en parallèle avec l’expatriation des francophones aux Etats-Unis, qui ne serait, en fait, qu’un simple et agréable raccourci donnant un sens à nos vies.

Courrier des lecteurs

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Renée Firestone, Une survivante de 97 ans

Mme Firestone, ancien membre du conseil d'administration du musée, est une conférencière assidue du musée de l’Holocauste de Los Angeles. Née Renée Weinfeld en 1924 à Uzhgorod, en Tchécoslovaquie, elle est une survivante d'Auschwitz et d'une marche de la mort. Firestone et d'autres prisonniers ont été libérés par les Russes en 1945. Après la guerre, Renée est retournée à Prague où elle s'est mariée et a eu une fille. Les Firestone se sont installés aux États-Unis en 1948, et Renée est devenue une créatrice de mode prospère dont les pièces font désormais partie de la collection permanente du LACMA. Elle a reçu un prix de leadership du United States Holocaust Memorial Museum et est apparue dans plusieurs documentaires sur l'Holocauste. Fréquence Juive et Renée, en face à face virtuel, interview exclusive, c’est parti !

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SHOAH : LE TÉMOIGNAGE DE Michèle? Rodri

Son père était de Cracovie, elle est petite fille de Cohen, cadette de ses trois frères qu’elle aimait tant.? Michèle? a 7 ans et demi. Elle est pleine d’innocence, elle joue avec ses amis devant la porte de sa maison de Neuilly-sur-Seine. Soudain, un camion s’arrête devant chez elle. Elle est la seule à porter l’étoile de David. Ils la jettent dans le camion, sous les yeux terrifiés de ses parents qui ne savent pas quand ils la reverront, puis la laissent partir, direction Drancy. Aujourd’hui, à 86 ans, Michèle témoigne dans Fréquence Juive de l’horreur qu’elle a pu vivre.

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