Ishtar née Ester est israélienne. De mère juive égyptienne et de père juif marocain, elle est plus connue sous le nom d’Alabina, chanteuse d’un célèbre groupe français, accompagnée de ses musiciens Los Ninos de Sara. La dernière fois qu’elle est venue chanter à Los Angeles, c’était en 2013. Passionnée et déterminée à tout donner, elle arrive bientôt aux USA et au Canada pour une tournée magistrale. Elle fait l’unanimité dans le cœur de la communauté. Accueillons-la comme il se doit, elle le mérite !

F.J. : Parlez-nous de vos racines. Elles colorent si bien votre musique. Ishtar : Lorsque j’avais 8 ans, je passais beaucoup de temps avec mon grand-père espagnol qui était invalide. Il me faisait écouter une musique très pure, si pure que j’avais l’impression qu’il s’agissait de prières pour sa guérison. Plus tard, je compris que c’était du Flamenco. Ma première approche avec la musique gitane fut très nostalgique car elle me rappelait ces airs musicaux. J’ai commencé mes premières représentations à l’âge de 14 ans, accompagnée d’un père très présent qui m’accompagnait partout. Bercée par la musique égyptienne de ma grand-mère, entre mon père qui écoutait Jacques Brel, Enrico Macias et Charles Aznavour, et moi qui chantais sur Sade, Madonna et Commodores, mes goûts musicaux étaient très variés.

L’influence musicale arabophone de mon enfance est en contraste avec mon goût pour le rock, le r&b et le hip hop pendant mon adolescence. À Paris, je chantais du Céline Dion jusqu’au jour où l’on me proposa d’enregistrer un tube en arabe pour 600 francs. C’est l? que j’enregistrai « Alabina ». Trois mois après, je partis en Egypte, seule avec mon clavier et ma voix. Ce fut une vraie révélation. C’est l? qu’Eti devint Alabina. Si j’avais su qu’un jour que je serais Alabina…Il n’y a pas de hasard. « La vie m’a montré ce que j’allais devenir » F.J. : À 18 ans, vous étiez mécanicienne d’avion de chasse dans l’armée de l’air à Tsahal. Qu’est-ce qui vous a finalement décidé à vous consacrer à la musique ? Ishtar : Oui effectivement. D’ailleurs, je voulais aussi faire partie de l’orchestre de l’armée. Lorsque j’ai passé ma première audition, j’étais tellement timide que je n’ai pas été prise. Mais dans tous les cas, je préférais rester concentrée sur mon rôle de soldat. Je mis donc de côté cette idée.

« La vie m’a montré ce que j’allais devenir »




Me séparer de la musique étant totalement impossible pour moi, je fus mécanicienne d’avion pendant une très courte période mais je continuais à chanter. À l’armée, j’étais « le soldat qui chantait » ! « Je suis une personne très entière » F.J. : Les toutes premières notes de vos titres mettent une ambiance de folie aux quatre coins de la planète! Vous êtes la référence en matière de musique orientale. Donnez-nous la recette de votre beauté et de cette lumière que vous avez sur scène. Ishtar : Merci beaucoup ! La recette de la lumière ? Il ne faut pas s’attacher aux choses négatives pour dégager de la pureté. Très naïvement, j’avance et je passe des épreuves avec beaucoup de courage et de positivité. Je suis très croyante. Pour moi, il est donc très important de donner beaucoup de simha à mon public. « C’est la vie qui m’a transmis la Simha, comme un destin, comme une mission » J’adore les chansons tristes et je les chante jusqu’aux tripes ! Mais c’est cette musique de joie qui m’a été donnée.

Alabina est devenue un style de musique à part entière. On a donné un souffle énorme à la musique en créant Alabina ! F.J. : Vous réunissez les cultures en chantant en hébreu, en arabe, en anglais, en espagnol et en russe. Vous êtes aussi ambassadrice d’Israël, ambassadrice de paix ; quel message de paix voudriez-vous adresser à toute la communauté juive de Los Angeles ? « Yahad » = « Ensemble » en hébreu, un seul mouvement, un seul état d’esprit. Mon message : La tolérance, l’absence de jugement, ne pas oublier d’où l’on vient, et qu’au fond de chaque être humain se cache un élément principal sans couleur, sans visage, ni aucune différence ; « l’âme ». Hag Sameah à toute la communauté. » .

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Vous venez d’atterrir, vous êtes fraîchement débarqués de l’avion (enfin, aussi frais que possible après 12 ou 16 heures de vol avec des gosses qui hurlent derrière…) et vous avez hâte de franchir la dernière ligne droite (pas si droite finalement car les américains ADORENT les files d’attente en serpentin). Une formalité ? Think again.

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