D. nous dit : « Observe et souviens-toi du Shabbat »

On se souvient. Des bonnes odeurs de la maison, des bonnes paroles de nos anciens, des bons moments passés en famille, des chants joyeux,…c’est ainsi que l’on est censé passer le Shabbat, comme à l’époque de nos parents… Mais aujourd’hui où en sommes-nous ?
Il semblerait que dans certaines synagogues, de France et d’ailleurs, tout ne se passe pas comme nous en avons l’habitude. La consommation excessive d’alcool ferait oublier à certains la façon de respecter cet immense commandement.
Mauvais penchant ou pas, n’oublions pas notre self control et buvons toujours avec modération car comme le Rav Cohen le dit si bien dans sa vidéo youtube : « Simha mais pas alcoolisme.»

Les kiddouch « pirate »

Non, il ne s’agit pas ici du film « Pirates des Caraïbes », mais plutôt d’une réunion de quelques copains, au beau milieu de la prière, dans une pièce à part, afin de commencer un premier apéritif, après un kiddouch bien sûr ! ils prennent ensemble bon nombre de verres, heureux de se retrouver…Mais ce n’est pas terminé, voil? qu’un second apéritif a lieu à la fin de la prière.

Pourquoi boire autant pendant Chabbat ?

Les personnes concernées

En questionnant quelques personnes, on se rend bien compte qu’elles ont toutes une excuse. Le manque de la cigarette pour certains ou un mal de vivre pour d’autres ; il semblerait que le problème soit bien plus profond. Souvent ceux-ci souffrent psychologiquement d’un problème actuel ou ancien, mais ils préfèrent tout garder à l’intérieur. Toute la semaine, ils n’y pensent pas, collés à la cigarette et au smartphone, l’addiction comblée dissimulerait complètement tous leurs soucis. En effet, le pouvoir dangereux de ces objets auxquels trop de gens sont « accros », pourrait, pendant Shabbat, faire ressentir leur manque de façon violente et abusive.

« Boire pour oublier, la simha n’est pas l? »

« Lehaïm once but not twice ! »




Et il y a aussi tous ceux qui, malheureusement sont addict aux boissons alcoolisées, touchés par un excès de yetser hara (mauvais penchant).

Dans tous les cas, Boire pour oublier, la simha n’est pas l? !
Faisons en sorte que les femmes qui ont tant cuisiné la veille, puissent accueillir, pour partager ensemble le repas du Chabbat, des maris joyeux et attentifs - et surtout pas en état d’ivresse ! - Il serait trop dommage qu’elles finissent par déjeuner seules et que les enfants, soient témoins de scènes qui les affectent, leur père n’ayant même plus la force de se mettre à table. Cela serait en fin de compte contraire à l’esprit du Chabbat qui doit rester l’exemple par excellence.

Des solutions

La qualité de la synagogue n’est pas dans la qualité de son whisky. La synagogue est un lieu Saint, un lieu de prières. Elle a été créée dans le seul et unique but de remercier et de prier D. Il faut donc respecter ce lieu comme notre maison.

L’une des particularités de notre religion est la prise de conscience qui mène à notre amélioration et à notre bonification ; n’hésitons donc pas à travailler sur nous-mêmes afin de résoudre nos problèmes et nos addictions.



Au besoin les ravs, les psychologues sont l? pour nous aider, ne l’oublions pas. Nous avons la chance d’avoir une religion qui nous permet de fêter et de profiter des bonnes choses de la vie : sachons le faire sans exagération. Alors trinquons avec bonheur et modération. Lehaïm ! Oui mais une seule fois !

Faisons-le au moins pour qu’un jour, nos enfants aient envie de respecter le Shabbat. »

Paroles retranscrites par Fréquence Juive, selon un cours vidéo du Rav Itshak Cohen diffusé sur la page Facebook @Dor Hagueoula .

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