Cours du RAV SITRUK Prévoir le mal pour l’éviter

La vie est un florilège de toutes sortes d’événements. Certains sont relatifs au monde en général, d’autres nous concerne plus particulièrement. Or il est difficile d’expliquer les événements qui nous entourent. La Torah n’a pas la prétention de pouvoir le faire, cependant elle affirme que les événements, particuliers ou collectifs, ont tous un sens. Cette même Torah nous donne des clés pour essayer de nous y retrouver quelque peu dans la complexité extrême des événements de la vie. Essayons à notre tour de comprendre l’une de ses clés. Il nous faudra la garder bien précieusement car elle nous permettra de comprendre un peu mieux le monde qui nous entoure. On se demande parfois pourquoi certains maux surviennent. Il s’agit l? d’une question difficile qui exige réflexion. Ayant le courage d’aller jusqu’au bout.

Le talmud dans le traité Avoda Zara (18b) dis ce qui suit (Psaume 1,1) « heureux Lhomme qui n’a pas écouté les conseils des méchants », il s’agit d’Abraham qui n’écouta pas les conseils de la génération de la tour de Babel du fait qu’il se démarqua par rapport à l’immoralité ambiante, « et qui ne s’est pas assis au sein de l’assemblée des moqueurs », c’est Abraham qui ne s’assit pas avec les philistins, qui étaient des railleurs et des moqueurs. En effet voici ce que nous rapporte le livre des juges (16,25): alors qu’ils étaient d’humeur joyeuse, ils dirent : Faites venir Samson afin qu’il nous amuse ! » Des philistins avaient, en effet, comme triste vertu celle de rire de tous. Lorsque Samson fut vainqueur, ils firent de lui une bête de cirque. Nos Maîtres s’interrogent sur l’anachronisme flagrant qui apparaît dans le texte du talmud sus cité. Il est en effet étonnant que pour illustrer le fait que Abraham n’ait pas prêté l’oreille au complot des mécréants, le texte talmudique évoque la génération de la tour de Babel, bien antérieure à celle d’Abraham. De même lorsqu’il s’appuie sur l’exemple des philistins pour affirmer qu’Abraham ne s’assit pas en compagnie des moqueurs ; les philistins de l’époque de Samson vécurent pourtant des siècles après Abraham et celui-ci ne put évidemment les côtoyer ! L’explication de nos Maîtres est la suivante : Abraham s’était éloigné non seulement des mécréants et des moqueurs, mais également de ceux qui portaient en eux ces gènes ou qui risquaient de les transmettre à leur descendance.

Abraham dans sa grande sagesse, fut en mesure de prévoir quel serait le devenir de certaines peuplades de son temps et d’évaluer les risques inhérents à chaque milieu social. Abraham eut le privilège d’être bénie par D., selon l’expression de la Torah « dans tout, de tout, tout ». Il mérita une telle abondance du fait qu’il eut une totale confiance en Hachem. En effet, nous voyons que lorsque Sarah, avec la clairvoyance propre aux femmes, décela chez Yichmaël les signes précurseurs de la perversité et demanda à Abraham de le chasser de leur maison, il écouta sa voix et s’exécuta malgré la difficulté que ce geste représentait pour lui. Pourtant, l’on pourrait se demander pourquoi Abraham et Sarah firent preuve d’une telle rigueur.



Après tout, Yichmaël n’était encore qu’un jeune enfant, pourquoi donc le pénaliser de la sorte en le renvoyant avec sa mère ? En réalité, Sarah, avec la lucidité qui la caractérisait, compris que le germe destructeur de la dérision habitait Yichmaël et que demain, son propre fils Isaac se retrouverait à son tour handicapé par cette terrible tare. Elle eu le courage de donner à Abraham le conseil qu’il sut à son tour écouter. Cette décision qui peut nous paraître inhumaine était au contraire le fruit d’une rare intuition et l’on constate qu’elle n’engendra aucun mal, bien au contraire. Abraham et Sarah firent ainsi preuve d’une prescience exemplaire et surtout prévoir le mal au stade embryonnaire. C’est cela et pas moins que D. attend de nous. .

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Je me présente, Ilona Cazorla, nouvelle rédactrice en chef du magazine Fréquence J.

Installée depuis trois ans aux États-Unis et anciennement diplômée de Sciences Politiques, passionnée d'art, de cinéma et de littérature, je partage mon temps entre mes deux villes d'adoption, Los Angeles et New York.

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