La veille du 9 Av, nos maîtres ont interdits (selon le strict Din et non selon la tradition) de consommer de la viande et du vin lors de Séouda Hamafseket (le repas que nous prenons avant le début du jeûne, après la moitié de la journée). De même, ils ont également interdits de consommer 2 plats différends lors de Séouda Hamafseket, et il existe diverses nuances au niveau du DIN sur ce point.

Cependant, cette année 5776, le jour du 9 Av tombe un Chabbat, et le jeûne est reporté à dimanche, et par conséquent, par respect vis-? -vis du Chabbat, afin que l’on ne montre pas de signes de deuil pendant Chabbat, nos maîtres disent que lors de ce repas (qui correspondra à la Séouda Chelichit – le 3ème repas de Chabbat que l’on consommera avant le début du jeûne), on consomme tout ce dont on a besoin, et l’on peut dresser une table semblable à celle du roi Salomon du temps de son règne. Parmi les décisionnaires, nous trouvons 2 interprétations différentes sur les propos de nos maitres : Selon certains, lorsque nos maîtres nous enseignent que l’on peut dresser une table semblable à celle du roi Salomon du temps de son règne, cela ne signifie pas qu’il est interdit de se priver de viande et de vin le jour de Chabbat, mais cela veut dire uniquement que si on le désire, on est autorisé à en consommer lors de ce repas.

Malgré tout – selon cette interprétation - il sera convenable de se priver de consommation de viande et de vin lors de Séouda Mafseket, même si elle tombe le jour de Chabbat, et ceci en raison de notre grand malheur : la destruction du Temple.

Mais selon l’opinion de la majorité des Richonim (décisionnaires de l’époque médiévale), il ne faut pas se priver ni de viande ni de vin le jour de Chabbat, même lors de la Séouda Hamafseket, par respect vis-? -vis du Chabbat. Dans le livre Chibolé Haleket (de Rabbenou Tsidkiya fils de Rabbi Avraham Ha-Rofé qui vécut il y a environ 800 ans dans la ville de Rome en Italie), il est rapporté la réponse Halachique que rédigea Rabbénou Klonimouss de la ville de Rome à l’attention de Rabbi Yakar, dans laquelle il est stipulé que lorsque le 9 Av tombe un dimanche, les Guéonim ont autorisé dans ce cas à consommer de la viande et du vin lors de Séouda Hamafseket, par respect vis-? -vis du Chabbat, et il n’est pas nécessaire de modifier sa table pendant Chabbat, il faut juste s’assoir avec affliction et ne pas se comporter avec joie.



C’est ainsi qu’il faut agir selon la Halacha et sur le plan pratique. Lors de Séouda Mafseket qui tombe un Chabbat – comme cette année 5778 – il ne faut pas se priver de consommer de la viande ou autre (il est également permis d‘entonner les chants de Chabbat lors de ce repas, par respect vis-? -vis du Chabbat) .

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