Jeune maman originaire du Maroc, Rachel nous fait part de son histoire personnelle et des relations qu’elle a avec ses clients. Les couples qui traversent des crises sont souvent forcés de prendre des décisions importantes. Rachel Bohbot explique qu'il faut toujours, tant que possible, chercher à recoller les morceaux et éviter les divorces, mais dans le cas ou cela n'est pas possible, grâce à Rachel, le divorce se passe toujours bien et il n’est pas question de dire le contraire.

Du Maroc à la Californie « Ayant déménagé de Marrakech dans les années 60, alors que je n’étais qu’un bébé, mes parents m’ont inscris dans une école juive, je ne parlais ni l’anglais, ni l’hébreu. Nous sommes partis très vite alors que mon père, très ami avec le roi du Maroc, était encore très engagé dans sa communauté. Je comprends un peu l’arabe mais je parle mieux l’anglais que le français.» Diplômée de droit et médecine à l’université du Massachussetts, elle se marie, a une petite fille et connaît, par la suite, la démence d’un divorce mal passé. Elle réalise à quel point une séparation peut parfois rendre inhumain son conjoint. C’est l? qu’elle se retrouve seule face à la Cour Suprême, comprends les lois et décide de partir travailler dans le Connecticut.

Mais les hivers froids la poussent jusqu’en Californie, l? où est né Shapiro Mediation. « Au début, je n’avais pas de bureaux et j’utilisais des pièces du Palais de Justice. » Des prix raisonnables et des clients « famous » Pour travailler et suivre ses clients, Rachel a juste besoin d’un ordinateur, d’un téléphone et d’une salle de conférences qu’elle loue pour faire ses rendez-vous.

Parfois, elle se déplace même dans les maisons de stars connues à Beverly Hills, dans le but de préserver leur anonymat. « Je n’ai pas de loyer à payer tous les mois. Grâce à ça, je charge moins mes clients » (Prix moyen d’un divorce = $ 5500) Sa devise est la suivante : « Save the money, it’s a shame to pay more ! » La pression des avocats sur les couples qui divorcent est parfois honteuse.



Pour Rachel, le divorce n’est pas censé nous faire perdre tout notre argent. Le partage des biens doit se faire 50/50, c’est écrit par la loi. Si personne n’est l? pour vous le dire, c’est perdu ! « Dans la loi comme dans la Thora, tout est déj? écrit et décidé » Aujourd’hui, Rachel est mère de 4 jeunes filles dont elle est fière, elle cuisine du poisson à la marocaine dans sa cuisine, à Beverly Hills, et aide les gens à s’entendre malgré ce moment difficile. Rachel Shapiro-Bohbot, JD MEDIATION DIVORCE www.shapiromediation.com +1 (310) 707 1837 .

Courrier des lecteurs

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