Baruch Hachem, nous sommes arrivés à la fête sainte de Pessa'h, au cours de laquelle Hachem a amené nos ancêtres de l'esclavage à la liberté, une fête où de nombreux miracles se sont produits comme les dix plaies, l’ouverture de la mer et d’autres innombrables actes divins. Pendant Pessa'h, nous avons l’occasion de nous reconnecter à nos ancêtres et de mériter des miracles dans nos propres vies. Aujourd'hui, nous allons raconter une belle histoire de mon arrière grand-père, le Saint Tzaddik Rabbi Chaim Pinto.

La vertu d’hospitalité faisait partie intégrante de la vie de Rabbi ‘Haïm. Il invitait des gens du monde entier et les accueillait avec joie et générosité. Il ne refusait jamais d’héberger qui que ce soit sous prétexte d’un manque de place.

Un jour, un envoyé d’Erets Israël arriva chez lui. C’était un éminent érudit, dont la réputation avait traversé les frontières. Il s’appelait Rabbi Its’hak Shapira. Rabbi ‘Haïm sortit à sa rencontre et lui réserva un accueil des plus dignes, comme il sied à un invité de ce rang.

C’était la veille de Pessa’h. Naturellement, Rabbi Its’hak Shapira resta passer la fête chez son hôte. La nuit du séder, Rabbi Its’hak était attablé avec Rabbi ‘Haïm quand soudain, toute la famille remarqua que des larmes coulaient des yeux de leur invité, des flots de larmes accompagnés de sanglots étouffés.



Rabbi ‘Haïm essaya de le calmer, mais il continua de plus belle.

« Je vous en prie, racontez-nous ce qui vous est arrivé et je vais essayer de vous aider », lui dit Rabbi ‘Haïm, « votre peine est la nôtre, car nous ne pouvons nous réjouir, assis à la table du séder, si parmi nous se trouve quelqu’un qui pleure. »

Rabbi Its’hak écouta mais ne dit plus un mot. Il continuait à pleurer.

Rabbi ‘Haïm essaya de nouveau :

« Rabbi Its’hak ! Je m’engage à prendre en charge tous vos besoins. Si c’est cela qui vous fait de la peine, je vous donnerai tout ce qui vous manque. Mais pourquoi pleurez-vous pendant la nuit du séder ?

L’émissaire se calma un peu et commença à raconter son histoire :

« Je suis parti seul d’Erets Israël. Chaque année, je m’assois joyeusement avec ma famille à la table du séder. En voyant les matsot, le vin et la Haggada, je me suis souvenu d’eux. Je ne sais même pas comment ils vont, ni s’ils sont heureux. Sont-ils au contraire tristes à cause de mon absence ? Est-ce que tout va bien en Erets Israël ? »

Rabbi ‘Haïm partagea sa peine et lui dit :

« Ne vous inquiétez pas, la délivrance de D.ieu arrive en un clin d’œil. Suivez-moi dans ma chambre, je voudrais vous montrer quelque chose. »

Ils entrèrent tous les deux. L? , Rabbi ‘Haïm lui dit :

« Regardez, s’il vous plaît. »

L’envoyé scruta la pénombre et voici qu’il vit distinctement, devant lui, les visages des membres de sa famille, assis autour de la table, célébrant joyeusement la fête.

« Ne vous inquiétez pas, la délivrance de D.ieu arrive en un clin d’œil.
Suivez-moi dans ma chambre, je voudrais vous montrer quelque chose. »






Quand il se remit de cette extraordinaire vision – il avait vu sa famille alors qu’il se trouvait à des milliers de kilomètres de l? –, sa joie lui revint. Il quitta la pièce avec Rabbi ‘Haïm, après que celui-ci se fut assuré qu’il avait bien compris ce qui s’était passé :

« Lorsque vous retournerez, avec l’aide de D.ieu, en Erets Israël, questionnez votre famille sur ce qu’ils ont ressenti en votre absence. Vous vous rendrez compte que tout ce que vous avez vu dans la chambre – les vêtements, les plats – appartenait à la réalité, dans les moindres détails, et que ce n’était pas un rêve. »

Rabbi ‘Haïm formula encore une requête :

« Rappelez-vous bien, je vous prie, de tout ce que vous avez vu, y compris l’ordre dans lequel étaient attablés les membres de votre famille, comment la table était dressée et ce qui s’y trouvait. Lorsqu’ils vous auront tout raconté dans les moindres détails, envoyez-moi une lettre dans laquelle tout sera consigné. »

A la fin de la fête, Rabbi Its’hak se sépara de son hôte en le remerciant pour cet agréable séjour, où il s’était senti comme un membre de la famille. Il partit du Maroc et arriva en Erets Israël. Passées les premières retrouvailles, il demanda à sa maisonnée comment ils avaient vécu la période de son absence et quel fut leur sentiment lors de la soirée du séder.

Ils lui racontèrent que les premiers temps, ils avaient cruellement ressenti son départ et souffert de se retrouver seuls.

Mais, quand vint la nuit du séder, ils avaient soudain éprouvé un sentiment d’exaltation et avaient célébré la fête dans une immense joie.

En entendant ces paroles, le cœur de Rabbi Its’hak Shapira se remplit d’allégresse et d’émotion. Il s’empressa d’envoyer, comme promis, une lettre à Rabbi ‘Haïm Pinto et lui confirma que tout ce qu’il avait vu dans sa chambre n’était pas un rêve mais bien la réalité.

Chag Same'ach et que le mérite de Rabbi Chaim Pinto, mon arrière-grand-père soit à vos côtés.

Amen

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