- «Mange jusqu'au tiers de la capacité de ton estomac, bois également la valeur d'un tiers et laisse un tiers vide» (Traité Règle de Vie, Maïmonide sur Talmoud Guittine 70a) - La maîtrise de notre poids se trouve dans le bon dosage entre le besoin et l ‘envie. Voyons comment ce que nous mangeons peut nous aider à nous contrôler, et de ce fait, contrôler notre poids. - Notre corps a besoin d’une nutrition équilibrée pour fonctionner de manière optimale. Des vitamines et minéraux contre le stress, des fibres pour nettoyer le système digestif, des matières grasses insaturées pour l’équilibre et la qualité du corps, des omégas 3 pour la forme, des anti-oxydants pour la défense naturelle, de l’eau, de l’oxygène, et de l’exercice physique pour le maintien en vie.

L’impact de l’alimentation sur notre vie Nous constatons dans la Torah, que l’homme, dès sa création, fut mis à l’épreuve sur le plan alimentaire. Historiquement, à chaque fois que l’humanité eut à franchir une nouvelle étape, des interdits alimentaires s’étendirent. Plusieurs de nos sages déduisent, de certains versés dans le livre de la Genèse, que la Thora souhaitait que l’homme soit végétalien. Et lorsque, plus tard, les juifs sortiront d’Egypte et se tiendront au pied du mont Sinaï, tout un ensemble d’interdictions seront promulguées, et resteront en vigueur jusqu’? nos jours. La Torah considère que l’homme est le produit de ce qu’il mange. En effet, nous sommes le résultat de notre alimentation. Par exemple, il est avéré que les barbares, les Huns en particulier, incisaient leur cheval pour en boire le sang avant une bataille; leur cruauté se trouvait ainsi décuplée.

Or, il faut savoir que la Thora ne s'exprime pas sur un plan diététique ou scientifique mais qu’elle se place aussi sur un plan moral. C'est-? -dire qu'elle considérera qu'une personne ayant absorbé des aliments contraires à la volonté divine aurait contracté une certaine nature « handicapante » spirituellement parlant et aurait un mal considérable à se rapprocher de D. De la même manière qu’il existe des gens sensibles à certains aliments, l’âme du Ben Israël est sensible à certains aliments d’une nature spirituelle qui lui est inadéquate. Comme on pourra comprendre qu’une personne ayant grandit dans une famille royale ne se permettra pas de manger des aliments de qualité médiocre par crainte d’indigestion.

Il en est de même avec notre Neshama (âme). Bien que tous les êtres humains soient les créatures d’Hachem, le peuple d’Israël est appelé par Hachem « mon fils, mon aîné » ou encore « Une nation de princes et un peuple saint ». Notre sensibilité à certains aliments ne nous permettra pas leur consommation. Les Maîtres de la Kabbale expliquent que la Neshama est composée de 5 parties. Quatre d’entre elles, appelées Nefesh, Rouah’, Neshama et H’aya sont rattachées à ce monde. L’autre, appelée Yeh’ida, réside dans les sphères célestes. La H’aya réside, elle, autour du corps et est très souvent traduite par l’Ora. Le Nefesh, considéré le niveau le plus bas de l’identité spirituelle de l’homme, réside dans le sang comme la Thora le dit « vous ne consommerez pas le sang, car le sang est le Nefesh ».



Le Nefesh, étant une sorte de pont, connecte le corps et l’âme, l’aspect physique et spirituel de l’homme. Le Zohar nous explique que lorsque l’on va consommer certains aliments nous allons créer un bouchon qui empêchera la connexion entre notre corps et notre âme, chose qui nous rendrait insensible à la spiritualité car nous aurons créé des sortes de parasites empêchant la connexion avec notre créateur. En effet, ces aliments constituent une sorte de handicap, au sens littéral du terme, pour celui qui les consomme, à l'image d’un poids que l’on placerait sur un cheval pour lui rendre la course plus difficile. Selon ce texte, ne pas manger casher, c’est en quelque sorte, s'alourdir, spirituellement parlant, dans sa recherche de la vérité. .

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Je me présente, Ilona Cazorla, nouvelle rédactrice en chef du magazine Fréquence J.

Installée depuis trois ans aux États-Unis et anciennement diplômée de Sciences Politiques, passionnée d'art, de cinéma et de littérature, je partage mon temps entre mes deux villes d'adoption, Los Angeles et New York.

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