Léh'atéh'ila (? priori), il faut allumer les lumières de H’anouka immédiatement à la sortie des étoiles. Certains Achkénazim allument dès le coucher du soleil (la Chki’a).

L’heure la plus avancée Il ne faut pas allumer les lumières de H’anouka avant l’heure précise du coucher du soleil ou de la sortie des étoiles, (excepté la veille de Chabbat H’anouka où nous allumons avant le coucher du soleil, en raison de l’entrée de Chabbat. Même une personne prise par ses occupations personnelles à l’heure de la Mitsva, n’est pas autorisée à allumer avant, car selon l’avis de nombreux Richonim (décisionnaires de l’époque médiévale), nous ne sommes pas quitte de la Mitsva, même Bédi'avad (? posteriori), lorsqu’on allume avant cet horaire. Toutefois, si quelqu’un est dans l’obligation de partir en voyage* (et qu’il ne laisse personne à son domicile pour allumer à l’heure), et qu’il craint qu’il n’accomplisse pas la Mitsva d’allumer les lumières de H’anouka, il devra allumer avant le coucher du soleil, dès l’heure de Plag Ha-Minh’a (l’heure à partir de laquelle on allume les lumières de H’anouka le vendredi), mais sans réciter les bénédictions, car nous appliquons ici le principe de SAFEK BERAH’OT LEHAKEL.

Lors d’un doute sur la récitation d’une bénédiction, nous ne la récitons pas. * Il est conseillé à cette personne qui doit partir en voyage avant l’heure de l’allumage, de nommer quelqu’un comme son Chaliah’ (son délégué), et de lui confier les clefs de son domicile afin qu’il allume les lumières de H’anouka à sa place, à l’heure de la sortie des étoiles. Ainsi, la personne pourra partir en étant quitte de son obligation. L’heure la plus tardive Léh'atéh'ila (? priori), il ne faut pas retarder l’allumage des lumières de H’anouka et le faire immédiatement à la sortie des étoiles. Si on ne l’a pas fait, on peut encore les allumer durant la 1ère demi-heure qui suit l’heure de la sortie des étoiles. Si l’on ne l’a pas fait, on peut encore les allumer tant qu’il fait nuit (jusqu’? l’heure de ‘Alot Hachah’ar – l’aube).

Cependant, si l’on rentre à la maison à une heure tardive*, et que l’on n’a pas encore allumé les lumières de H’anouka, il est souhaitable de réveiller 1 ou 2 membres du foyer afin qu’ils soient présents lors de l’allumage, pour divulguer le Ness (le Miracle). Si on ne peut pas le faire, on allume malgré tout en récitant les bénédictions. * Pour une personne qui vit seule et qui rentre chez elle à une heure tardive sans avoir allumé les lumières de H’anouka, elle doit quand même allumer en récitant les bénédictions. La prière de ‘Arvit et l’allumage des lumières de H’anouka Nous avons l’usage de prier l’office de ‘Arvit avant d’allumer les Nérot de H’anouka à la maison. Si quelqu’un arrive chez lui sans avoir prié ‘Arvit, selon notre maître le Rav Ovadia YOSSEF z.ts.l, il doit avant tout prier ‘Arvit et allumer ensuite les Nérot H’anouka, car la prière de ‘Arvit est prioritaire sur les Nérot de ‘Hanouka du fait de sa plus grande fréquence (nous prions ‘Arvit chaque soir de l’année, alors que nous allumons les Nérot de ‘Hanouka seulement 8 jours).



À la demande de nombreuse personnes : Cette dernière règle citée au nom de notre maître le Rav z.ts.l - selon laquelle si l’on n’a pas encore prié Arvit avant d’allumer, il est préférable de prier seul et de ne pas perdre la 1ère demi heure de la nuit pour l’allumage plutôt que de consacrer ce temps à la recherche d’un Minyan et d’allumer plus tard – prend sa source dans la réponse orale que notre maître le Rav z.ts.l a donné au public qui l’a questionné sur ce sujet durant des années, ainsi que dans ses cours en public. Cette réponse n’apparaît pas dans ses ouvrages. .

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Pessah à LA

9.3

Fête de la naissance, de la Emouna, de la liberté, elle se prononce « Pessar » (« passover » en anglais qui veut dire littéralement « passer au dessus »). Mode d’emploi : mettre de côté son ego, faire le vide, devenir comme une matza, plate comme une galette, se vider de son orgueil, réapprendre, accepter d’écouter, recevoir et être libre. Chaque année, ici, à Los Angeles, nous lisons ensemble la Haggadah, ressentant la douleur de l’esclavage, goûtant des nourritures symboliques pour finalement éprouver la joie de la libération de notre peuple.

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