Même si Yom Tov et Chabbat ont un statut identique vis-? -vis de l’interdiction de réaliser des travaux, et pour cette raison il est interdit de voyager en voiture pendant Yom Tov, malgré tout, la réalisation de certains travaux interdits qui servent à préparer la nourriture (O’hel Nefech) pendant Yom Tov, sont permis. Par exemple, l’interdit de cuire (Bichoul) ou de frire (Tigoun).

La cessation de toute activité La raison pour laquelle la Torah ordonne la cessation de toute activité pendant Yom Tov, nous est expliquée par l’auteur du Sefer Ha-H’inouh’. En effet, selon le Sefer Ha-H’inouh, pour que les Béné Israël puissent commémorer les Miracles et les Merveilles qu’Hachem a réalisé pour eux ainsi que pour leurs ancêtres, et pour qu’ils les transmettent à leur descendance après eux, il était nécessaire d’imposer une cessation de toute activité durant ces jours de fête. Si le travail était autorisé durant les jours de Yom Tov, chacun se consacrerait à ses activités personnelles, et le respect ainsi que la joie de la fête auraient été oubliés du peuple d’Israël. Grâce à la cessation de toute activité, les Béné Israël sont disponibles pour se rassembler dans les synagogues et les maisons d’étude, et écouter des paroles de Torah.

C’est en se réunissant autour de ses dirigeants que le peuple pourra apprendre la Morale et la Sagesse, les règles et les allégories. La cuisson et le goût pendant Yom Tov Il existe des aliments dont le goût ne perdure pas, et au bout d’un ou deux jour depuis leur préparation, le goût perd de sa fraicheur. Il existe d’autres aliments dont le goût se conserve plus longtemps, même si un ou deux jours s’écoulent depuis leur préparation. Par exemple : Une viande grillée sur le feu. Plus le temps s’écoulera, plus son goût perdra de sa saveur, et il est préférable de la consommer immédiatement après sa grillade. De même pour des légumes frits, comme des frites par exemple, plus elles sont consommées le plus proche possible du moment de leur friture, plus leur goût préserve sa saveur, mais si on les consomme plus tard, leur goût perdra en qualité. Il est évident qu’un aliment de ce type, il est tout à fait permis de le cuisiner pendant Yom Tov. Cependant, nos maîtres les Richonim (décisionnaires de l’époque médiévale) débattent au sujet d’aliments qui ne présentent aucune différence au niveau de leur goût qu’ils soient préparés le jour-même ou la veille, comme une confiture de fruits ou une compote. Est-il malgré tout permis de les cuisiner pendant Yom Tov ? Selon certains, étant donné qu’il est possible de les réaliser depuis la veille, nos maîtres ont interdit leur préparation le jour de Yom Tov afin que l’homme ne passe pas l’intégralité de sa fête à cuisiner et se prive ainsi de la réjouissance de la fête.

Selon d’autres, nos maîtres n’ont pas fait cette distinction entre les types d’aliments. Les différents arguments sont cités longuement dans le Beit Yossef ainsi que dans les propos des décisionnaires aux règles relatives à Yom Tov (chap.495). Sur le plan Halah’ique, notre grand maître, le Décisionnaire de la génération, le Rav Ovadia YOSSEF zatsal conclut (H’azon Ovadia-Yom Tov p. 8) que selon le strict Din, il est permis de cuisiner pendant Yom Tov, même un aliment dont le goût n’aurait pas subi de changement s’il avait été cuisiné depuis la veille, comme une confiture ou une compote. Malgré tout, il est souhaitable de s’imposer la H’oumra (rigueur) et de préparer ce type d’aliments depuis la veille. Le jour de Yom Tov lui-même, on préparera uniquement des aliments dont le goût est meilleur lorsqu’ils sont frais, comme des légumes frits ou autre, comme nous l’avons dit précédemment. Par conséquent, lorsqu’on veut cuire des pommes pour les besoins d’une compote ou bien pour une confiture ou autres, il est souhaitable de le faire depuis la veille de Yom Tov, c'est-? -dire avant l’entrée de la fête. Si toutefois on ne l’a pas fait depuis la veille, et que l’on désire présentement le faire pendant Yom Tov, bien qu’il est permis de le faire, dans la mesure du possible, il est bon de le faire en changeant la manière habituelle (Chinouï). Selon l’usage des Ashkenazim, on doit veiller à cette condition selon le Din et pas seulement d’un point de vue de H’oumra (rigueur), car le RAMA écrit qu’il est interdit de cuisiner pendant Yom Tov un aliment dont le goût n’aurait absolument pas changé s’il avait été cuisiné depuis la veille.



Or, les communautés Ashkenazes ont accepté sur elles les décisions Halah’iques du RAMA. En conclusion Tout aliment dont le goût est meilleur lorsqu’il est consommé immédiatement après sa préparation, comme un légume frit par exemple, peut être cuisiné le jour de Yom Tov. Mais un aliment qui ne perd aucune saveur même lorsqu’il est cuisiné la veille avant la fête, Léh’atéh’ila (? priori) il ne faut pas retarder sa préparation au jour de Yom Tov lui-même. Il faudra donc le cuisiner depuis la veille de Yom Tov. .

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