Né dans une famille de rabbins en 1743, il se distingue dès son jeune âge par son savoir et son intelligence, érudit en Talmud et évoluant aisément dans l’étude du Zohar.

Fils unique, Rabbi Haï TAÏEB habitait avec sa mère et passait de longues heures à étudier le Talmud et la Kabbale. Il avait l’habitude de noter ses commentaires sur des feuilles qui traînaient aux quatre coins de sa chambre. Sa mère brûla Ses écrits sous l’influence d’une voisine qui lui rabâchait que son fils allait perdre la tête à force d’étudier. Vu d’en haut, l’explication est la suivante: On dit qu’un jour, alors qu’il était plongé dans un sujet Talmudique, il décida d’arrêter son étude pour reprendre plus tard, et à c’est cette négligence que serait due la destruction de ses écrits. Un livre fut quand même sauvé et édité du nom de «H’ELEV H'ITIM », mais ayant eu le malheur de voir toute son oeuvre sur la Torah, brûlée par sa mère, il ne s’en remit pas. Pour apaiser sa peine, il se mit à boire de la boukha, c’est d’ailleurs pour cela que ceux qui vont pèleriner sur sa tombe versent de la boukha sur sa pierre tombale.

Des contes et des légendes ne manquent pas sur les miracles et prodiges qu’il accomplit. Le Rav H. Taïeb habitait près du notable Y. Silvera dont la femme était stérile et triste car son mari voulait épouser une autre femme pour procréer. R.H.T lui promit qu’elle aurait un garçon l’année suivante. L’année étant écoulée, elle eut un garçon. Le notable Y. Silvera donna une grande fête et invita beaucoup de monde, dont Rabbi Yehochoua BESSIS et un éminent émissaire de Jérusalem. Ils organisèrent une table pour étudier le Zohar; mais la maîtresse de maison leur demanda de patienter jusqu’? l’arrivée de R.H.T. Soudain, un homme simple, vêtu de haillons et de souliers rafistolés entra et tout le monde se leva. R.H.T alla s’asseoir à côté de R.Y. BESSIS, se servit un verre de boukha, mit les pieds sur la table et s’endormit.

L’émissaire fut étonné et même vexé par la conduite de cet invité. Il exigea qu’on lui fasse mettre les pieds sous la table. Mais R. Y. BESSIS l’en dissuada. Ces paroles augmentèrent sa perplexité. Quelques instants plus tard, R.H.T se réveilla et commença son étude avec R.Y. Bessis. L’émissaire fut stupéfait de cette intelligence et cette facilité avec laquelle ils passaient d’une séquence à une autre. Il sortit, leva les bras vers D’ et dit: « Maître du monde, donne moi autant d’intelligence que ces deux sages pour que je puisse étudier avec eux». Il retourna à la réception et R.H.T l’interpella : « Pour comprendre il te suffit de faire l’effort ». Avant de quitter Tunis, l’émissaire embrassa les pieds de Rabbi Haï TAÏEB et alla jusqu’? prendre de la boue de ses chaussures qu’il emporta avec lui. Lorsque le Rav décéda, le graveur de tombe voulut graver: « Décédé l’année .



. . . » Le rabbin lui apparut le soir en rêve et voulut l’étrangler. « Que t’ai-je fait ? » « Comment écris-tu “mort” sur ma tombe? Ne sais-tu pas que les Tsadikim sont appelés vivants après leur mort ». « Excuse-moi », dit l’ouvrier. « Seulement si tu ajoutes demain le préfixe Lo (non mort) », répondit Rabbi H.T. Et le rabbin disparut de son rêve. La correction fut bien sûr apportée dès le lendemain. Ceci justifiant son nom Rabbi Haï TAÏEB « LO MET ». Sa Hiloula est célébrée dans le monde entier ainsi qu’? Los Angeles le 19 Kislev, cette année le lundi 26 Novembre au soir et tous les tunisiens de la ville se réunissent en l’honneur du Tsadik au Centre Communautaire Francophone de Los Angeles. .

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